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Un fil a la Patte
07/08/2005 14:44
Le théâtre des Variétés accueille, ce soir sur sa scène, 30 animateurs de France 2 pour une représentation exceptionnelle du classique de Georges Feydeau aux essences cathodiques. Quarante ans après la création d’Au théâtre ce soir, Olivier Minne est le nouveau Pierre Sabbagh.
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » Cette phrase de Mark Twain annonce la couleur de ce projet fou. L’animateur de la Cible a effectivement choisi la difficulté pour sa toute première production. Parrainé par Dominque Ambiel (producteur notamment de Valérie Benaïm), Olivier Minne a réussi le tour de force de convaincre non moins de 30 animateurs de France 2 pour deux mois de répétitions et une représentation unique.
C’est ainsi que dans la froideur du studio 101 du village de la communication, à la Plaine-Saint-Denis, les comédiens de France 2 se sont pliés aux desiderata d’un metteur en scène bien connu du public, Francis Perrin. La chaîne publique rediffusera ce soir, à 23h25, le documentaire Un fil à la patte - Côté cour, côté jardin, témoignant de ces séances de travail. Le film était déjà à l’antenne de France 2 dimanche dernier en troisième partie de soirée.
Le lundi 18 avril dernier, le rideau rouge s’est ouvert sur un décor bourgeois, fidèle à l’imaginaire de Georges Feydeau. Acte après acte, se sont ainsi succéder dans leurs habits de gala, par ordre d’apparition : Valérie Maurice, Gérard Holtz, Marie-Ange Nardi, Jérôme Bonaldi, Sophie Davant, Thierry Beccaro, David Martin, Eve Ruggieri, Tex, Nelson Montfort, Patrice Laffont, Eglantine Eméyé, Sarah Lelouch, Nathalie Rihouet, Rachid Arhab, Olivier Minne, Michel Drucker, Bertrand Renard, Valérie Payet, Stéphane Thébaut, Laurent Romejko, Isabelle Martinet, Laurent Broomhead, Ness, Philippe Lefait, Laurent Luyat, Bernard Pivot, Pierre Mathieu, Yoann Sover et Daniela Lumbroso. Prévu à l’affiche, Guillaume Durand a finalement été remplacé par Olivier Minne qui ne devait pas apparaître sur scène dans le projet initial.
Pour le résumé grossièrement, Un fil à la patte est un classique du théâtre dit de Boulevard. Fernand de Bois d’Enghien (Thierry Beccaro) aime deux femmes : Lucette Gaultier, chanteuse de café-concert (Marie-Ange Nardi) et Viviane Duverger, fille de baronne (Eglantine Emeyé). Mais un mariage avec Viviane Duverger lui offrirait un statut social digne de ses origines. De son côté, Lucette est courtisée par un général aux accents sud-américain (Patrice Laffont) qui compte bien tordre le coup à tous les prétendants de la belle. Et quand la baronne Duverger (Eve Ruggieri) vient demander à Lucette de chanter lors de la signature du contrat de mariage de Fernand de Bois d’Enghien et de sa fille, les affaires s’emmêlent...
Face au théâtre de France 2, TF1 programme ce mardi la finale de la Ferme Célébrités 2. Alors que Régine a quitté le navire visanais vendredi soir dernier, la victoire se joue désormais entre Nathalie Marquay, Joanna, Jordy et Daniel Ducruet. Avec une moyenne de 5,8 millions de téléspectateurs et 30,1% de part de marché, la real tv de TF1 a perdu plus d’un million de fidèles en une saison.
Alors que le dernier acte de la Ferme célébrités se jouera sur la chaîne privée, les trois coups résonneront sur le service public. Un duel aux allures de David contre Goliath...
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La cible
07/08/2005 12:15
Olivier Minne doit relancer les après-midi de France 2
L'animateur revient sur la chaîne publique pour présenter un nouveau jeu adapté d'un concept américain qui a fait ses preuves. Du lundi au vendredi à 17h20 sur France 2, Olivier Minne présente La Cible. Gagner le coeur de la Cible demande culture générale, concentration et bon sens. Douze candidats pris au hasard dans le public viennent se placer sur le premier cercle concentrique de la Cible. Après cinq manches, il n'en reste qu'un. Ce finaliste gagne un voyage et peut-être une cagnotte contenue dans le coeur de la Cible. L'animateur explique : "C'est typiquement le genre de jeux que j'aime, car il permet de s'amuser sans se prendre au sérieux. Le hasard n'intervient à aucun moment et le niveau des questions va crescendo assez rapidement." Il poursuit : "Dès le premier tour, on se prend au jeu, quel que soit son niveau de culture, car il ne faut pas être un initié pour jouer à La Cible." Arrivé à la télévision par hasard, l'animateur raconte : "La télévision a toujours éveillé chez moi beaucoup de curiosité et j'ai eu la chance de présenter des émissions très différentes les unes des autres comme le Cercle de minuit, Les Nouveaux Mondes ou Matin bonheur." Lundi 6 janvier 2003, Nathalie
Commentaire de Héloïse (11/01/2006 15:08) :
Il est vraiment trop trop trop beau
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Article de olivier minne
07/08/2005 12:09
Olivier Minne
Il est revenu sur France 2, dans La cible, un jeu quotidien au succès grandissant et sera aux commandes de Fort Boyard cet été. Olivier Minne, en talentueux funambule, n'a pas sombré dans les douves du Royaume cathodique. Dans un café chic où se font et se défont les gloires du show bizz, il m'a confié quelques uns de ses récits de voyage, au coeur de cet étrange pays appelé télévision... Entretien.
Joseph Agostini : La cible est un succès inattendu. Vous voilà enfin de retour dans une émission régulière ! Olivier Minne : Mes prestations sur la chaîne 13ème rue sont, il est vrai, ponctuelles. Avec La cible, je reviens dans un jeu quotidien en public, sur France 2. L'audience est au rendez-vous. J'ai renoué avec un public populaire, et j'en suis très heureux.
Joseph Agostini : Heureux de revenir dans un jeu ? Olivier Minne : La cible est un jeu intelligent, qui me laisse une certaine liberté d'improvisation. Moi qui suis très curieux, j'adore passer de questions en questions, en abordant les thèmes les plus variés. J'ai une vraie complicité avec les candidats, le public... La formule fonctionne.
Joseph Agostini : Evincé de Pyramide pour avoir utilisé l'expression "trou de balle", comment l'avez-vous vécu ? Olivier Minne La chaîne voulait donner un nouveau ton à cette émission. Avec Marie-Ange Nardi et Maître Galibert, nous inaugurions un trio, qui a vraisemblablement déplu à certains fans de l'ancienne formule. Pourtant, l'audience n'a pas baissé, malgré les changements d'horaire (Pyramide a été diffusé à 17h20 quelques semaines, ndlr). Je fais les choses sérieusement sans me prendre au sérieux. La télévision, pour moi, c'est d'abord une récréation ! Ensuite, il appartient à la chaîne de juger. Pour ce qui est de Pyramide, elle a choisi de remettre la formule initiale à l'antenne. L'audience n'a pas augmenté pour autant.
Joseph Agostini : Malgré une carrière éclectique à la télévision, vous semblez ne jamais avoir trouvé une véritable identité aux yeux du public. Comment l'expliquez-vous ? Olivier Minne : Les études faites sur moi révèlent en effet, un fort potentiel vierge ! (rires) Sérieusement, je crois qu'on devient ce qu'on est. J'ai toujours gardé mon style et refusé ce qui ne m'intéressait pas. En revanche, certains ont tout fait pour me flinguer...
Joseph Agostini : Des noms ! Olivier Minne : Je ne citerai personne. J'ai été l'objet d'une véritable condamnation à mort, professionnellement parlant, il y a quelques années. Des décideurs ont tout fait pour m'empêcher de revenir à l'antenne... Ils ne m'aimaient pas et s'arrogeaient le droit de décider à la place du public. L'audience de La Cible vaut tous les discours.
Joseph Agostini : Votre passage sur TF1, dans Attention, les enfants regardent, a été particulièrement éphémère. Que s'est-il passé ? Olivier Minne : L'émission n'a pas été reconduite sur la grille, mais la chaîne m'avait proposé un contrat d'un an, que j'ai refusé. je ne voulais pas être employé à ne rien faire ! A partir de ce moment là, des gens ont décrêté que j'étais mauvais, insupportable... Ils ont bien failli ruiner mon image !
Joseph Agostini : Vous semblez très affecté par la cruauté du monde de la télévision. Lionel Cassan, auquel vous avez succédéà la présentation de Matin bonheur, a mis fin à ses jours cet été, 8 ans après avoir été évincé de cette émission. Réaction ? Olivier Minne : Lionel et moi n'avions plus aucun contact depuis des années. Mais la télévision est un jeu dangereux. Je n'exagère pas quand je parle de condamnation à mort ! J'ai toujours préservé une partie de ma vie. Je ne veux pas être bouffé par le système. Il ne faut pas être psychologiquement attaché à l'écran, sous peine d'en souffrir terriblement.
Joseph Agostini : On se souvient de vos fous rires mémorables avec Valérie Maurice dans Matin Bonheur. Une émission conviviale en direct ne vous comblerait-elle pas ? Olivier Minne : On s'est marrés comme des fous, Valoche et moi ! Des téléspectateurs nous en parlent encore, des années après ! Il y a un temps pour tout. Matin Bonheur a été une étape essentielle dans ma carrière d'animateur. J'aimerais à nouveau animer des magazines et des divertissements dans la même veine.
Joseph Agostini : Olivier Minne, des rumeurs vous annoncent dans Fort Boyard l'été prochain, aux côtés d'Axelle Laffont. Info ou intox ? Olivier Minne : Je serai bien le dernier informé ! Je sais qu'une liste circule, et que mon nom figure parmi les pressentis, mais France 2 reste très floue. Axelle Laffont en Mère Fourette ? Pourquoi pas ? (rires)
Note de la Rédaction : L'interview ayant été realisée il y a quelques semaines, l'information a évolué depuis car Olivier Minne a finalement été choisi pour animer la nouvelle saison de Fort Boyard, cet été sur France 2.
Jeudi 1er mai 2003, par Joseph Agostini
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Télé Piége
07/08/2005 11:01
Présenté par :Anne-Gaëlle Riccio, Olivier Minne
HISTOIRE Toutes les victimes de Télé Piège sont persuadées de participer à de nouvelles émissions de télévision. Mais celles-ci sont totalement truquées et les piégés sont les seuls à ne pas le savoir...
RESUME Toutes les victimes de Télé Piège sont persuadées de participer à de nouvelles émissions de télévision. Mais celles-ci sont totalement truquées et les piégés sont les seuls à ne pas le savoir. Les animateurs comme les autres candidats sont tous complices des piéges qui leur ont été tendus. Anne-Gaëlle Riccio et Olivier Minne mettent en oeuvre tout leur talent de comédiens pour piéger les innocentes victimes...
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Fort Boyard
07/08/2005 10:40
Vive l’été, la saison des vacances et du soleil. Chaque année, c’est le même refrain : bronzage sur les plages, randonnée en montagne, farniente à la campagne et surtout Fort Boyard tous les samedis soir sur France 2. Lancée en 1990, l’émission est désormais un des fleurons des productions télévisées françaises, représentant à elle-seule 10% de l’exportation audiovisuelle nationale. Pas moins de dix pays proposent leur propre version du jeu, sans compter ceux diffusant la version française sous-titrée. Les émissions sont tournées d’avril à juillet et le fort devient une véritable ruche lors de cette période où plus d’une centaine de techniciens y sont affairés (ils sont bien cachés).
Le cadre du jeu est sûrement la clé de son succès. On ne trouve pas tous les jours un énorme fort de pierre bâti en pleine mer. C’est le moment de la petite leçon d’histoire (ce n’est pas tous les jours qu’un programmé télévisé nous offre cette possibilité). En pleine guerre contre les anglais, Napoléon décide de construire un fort au large de La Rochelle afin de protéger le port. Pas de bol, ils se rendent compte que bâtir un tel édifice n’est pas vraiment facile et ils laissent tout tomber après s’être pris une raclée contre les anglo-saxons. Les travaux reprennent finalement sous Louis-Philippe en 1827 et le fort est achevé vers 1860. Bien entendu, il est déjà désuet techniquement pour faire la guerre et il servira de prison voire de garnison à la Marine. Il est finalement abandonné et est la proie des pillards. Tout change lorsqu’en 1980 Jacques Antoine, producteur d’émissions souhaite en faire un lieu de jeu télévisé. Le Conseil Général est d’accord et va engager les travaux de rénovation. L’émission est lancée. Si les ouvriers de XIXème qui ont travaillés dessus savaient cela, ils y auraient sûrement mis moins d’ardeur.
Le concept du jeu est simple : réussir des épreuves, principalement physiques, afin de récupérer des clés qui permettront d’ouvrir la salle des trésors. Une fois cela accompli, il faut se mettre à la recherche d’indices qui dévoileront le mot mystère, indispensable pour que les pièces (les boyards) tombent dans cette salle. Voilà à peu près ce que l’on peut voir sur nos écrans depuis quinze ans. Le jeu a bien connu quelques évolutions comme l’affrontement contre les maîtres du jeu pour récupérer du temps ou le campement à l’intérieur du fort pour passer la nuit mais rien n’a fondamentalement changé si ce n’est les candidats. On pouvait voir au début des inconnus super costauds venus récupérer de l’argent. Ils ont été finalement remplacés par des célébrités venues jouer pour des associations caritatives.
Ce qui fait le charme de Fort Boyard, c’est également la difficulté des épreuves. Celles-ci se renouvellent régulièrement et sont toujours plus imaginatives, misant mois sur la force brute comme lors des premières saisons. Au menu, soulever d’une cellule des boulets de canon situés dans la mer, grimper à une corde qui ne cesse de descendre, monter sur une paroi glissante de 45° ou réussir à compléter une sorte de puzzle. Bien entendu, les candidats disposent d’un temps limité et ceux restant enfermés dans la cellule après le décompte du sablier se voient envoyés en prison. Les épreuves sont variées, fortement sympathiques, de temps en temps marrantes, et elles constituent la partie la plus divertissante du jeu. Le rythme se calme malheureusement par la suite et l’envie de zapper commence à se faire pressante. La recherche d’indices peut tout de même se révéler plaisante lorsque l’on voit des candidats morts de peur à l’idée d’entrée dans une fosse à mygales ou d’effectuer un saut à l’élastique (d’un autre côté ça se comprend).
Toutes ces épreuves vont de paire avec l’imagerie du fort et sa farandole de personnages haut en couleur. On y voit toujours deux animateurs bienveillants (Sarah Lelouch) et malveillants (Olivier Minne qui a dû s’entraîner au fort au vue de sa nouvelle musculature), les guides Passe-Partout et Passe-temps, le Père Fouras et ses énigmes, la Boule, la dresseuse de tigres, etc. Tout y est très travaillé et rondement mené pour assurer le spectacle, ce jeu n’étant finalement qu’un show au cadre inhabituel.
Fort Boyard, c’est l’émission familiale par excellence. C’est sympathique, parfois rigolo ou surprenant et au final divertissant. Les enfants adorent ça et l’émission ne fait de mal à personne, sauf peut-être à quelques participants. Bref, cela fait quinze ans que ça dure et ce n’est pas près de s’arrêter. En plus c’est bon pour le tourisme en Charente.
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